Prototype garde corps en rénovation logement HLM
Lors de la mise en place de barre d’immeuble dans les années 1960 à Paris, les garde-corps des logements HLM étaient souvent construits en utilisant des matériaux courants de l’époque tels que le barreaudé en fer ou le béton armé. Ces garde-corps étaient généralement caractérisés par leur fonctionnalité plutôt que par leur esthétique.
Les garde-corps en barreau fer forgé étaient assez répandus à cette époque. Ils étaient fabriqués en utilisant des techniques de soudure traditionnelles pour créer des barreaudages simples et aérés. Ces garde-corps étaient souvent installés sur les balcons des logements HLM pour assurer la sécurité des résidents tout en permettant une ventilation adéquate. Le remplacement des anciens barreaudages est nécessaire pour répondre aux nouvelles normes de sécurité.
En outre, certains garde-corps étaient réalisés en béton armé. Ces garde-corps opaques étaient souvent intégrés à la structure du bâtiment lui-même lors de sa construction. Le béton armé offrait une excellente résistance et durabilité, mais manque d’esthétique. Plus de 60 ans après la construction d’une barre d’immeuble HLM, le béton se fissure, se dégrade, perd sa couleur d’origine.
Dans l’ensemble, les garde-corps des logements HLM des années 1960 étaient conçus pour répondre aux normes de sécurité de l’époque tout en étant fonctionnels et durables. Les normes ont bien évolué depuis les 20 dernières années, raison pour laquelle il faut adapter les immeubles. Bien que certains de ces garde-corps de logements puissent paraître simples ou austères par rapport aux standards esthétiques contemporains, ils ont joué un rôle crucial dans la protection des résidents et dans la conception des espaces extérieurs des bâtiments HLM. La rénovation énergétique impliquant un changement de look de la façade, il est nécessaire d’accompagner les travaux par un remplacement de la balustrade. Dans le cadre des travaux, une présentation d’un prototype permet de poser les exigences architecturales.
Rénovation de HLM des années 1960
La construction massive des HLM dans les années 60 a un impact sur la complexité du projet de rénovation de façade et balcon. Il est important de rappeler le contexte pour comprendre les enjeux d’une remise en conformité de garde corps de balcon. Un petit récapitulatif de l’histoire du logement collectif de France nous plonge dans les contraintes de construction de l’époque.
L’appel de l’Abbé Pierre en 1954 a déclenché un vaste mouvement de solidarité en France, connu sous le nom “d’insurrection de la bonté”. En réponse à cet appel, le gouvernement a lancé un concours ambitieux pour la construction de Logements Economiques de Première Nécessité (LEPN). Des cités d’urgence ont été érigées dans tout le pays, totalisant plus de 12 000 logements répartis dans 220 villes de Paris à Marseille, en passant par Lyon et Nancy sans oublier les villes de taille moyenne.
À la fin des années 1950, la période de “reconstruction” d’après-guerre en France a cédé la place à celle de la “construction”, marquant un tournant décisif dans l’histoire du Logement collectif à Paris. Les esprits se sont tournés vers un avenir prometteur, symbolisé par le lancement de programmes quinquennaux pour le développement des HLM. L’État central a organisé une série de concours visant à accélérer le rythme de construction et à réduire les coûts ce qui conduit parfois à la découverte de façades trop peu isolées ainsi que des règles de l’art pas toujours respectées par les constructeurs. Vite fait, bien fait, l’industrialisation du secteur de la construction a permis une augmentation significative de la production, une réduction des coûts et des délais d’exécution de chantiers plus courts. Cela a conduit à la réalisation de programmes de construction ambitieux dont nous découvrons aujourd’hui les séquelles, principalement en fissuration de dalle ou en rectitude de plancher.
D’une part, il y avait le parc social ordinaire, principalement destiné aux classes moyennes modestes, et de l’autre, un parc de transition aux normes réduites. C’est ainsi que le concept de cité de transit a vu le jour et s’est développé dans les années 1960, en réponse à l’arrivée massive de travailleurs immigrés. La rénovation de ces cités de transit sont très difficiles, souvent le choix est orienté vers la démolition des anciens HLM pour laisser place à de nouvelles constructions.
L’utilisation d’un prototype de garde fou prend tout son sens, à la fois sur la part esthétique du choix de la tôle perforée de remplissage garde corps de balcon, mais aussi sur la couleur et la combinaison des matériaux.
Remplacement du Garde corps en béton dans HLM
Un garde-corps 100% en béton est considéré comme trop lourd pour un balcon de logement social pour plusieurs raisons structurelles. Les balcons des logements sociaux sont souvent conçus pour supporter des charges limitées, pour rappel il s’agit de vague de l’industrialisation du logement avec les risques que cela comporte. Le poids supplémentaire d’un garde-corps en béton peut dépasser les capacités de charge prévues, ce qui pourrait compromettre la stabilité et la sécurité de la structure. Nous le constatons sur des façades fissurées et sur des dalles qui ont fortement bougés avec le temps. Le garde corps béton impose une charge de plusieurs centaines de kilo disposé au point extérieur du balcon, donc le moins soutenu de l’immeuble. Cet excédent de charge peu devenir source de déformation au fil des ans.
En raison de son poids, la manipulation et l’installation d’un garde-corps en béton peuvent être plus complexes et exiger davantage de main-d’œuvre.
Un garde-corps en béton peut limiter les options de décoration et d’esthétique, il est lourd au sens figuré. Son opacité ne laisse passer aucune lumière, ce qui peut ne pas correspondre aux préférences des occupants ni aux directives de confort lumineux pour un logement. Opter pour des matériaux plus légers et plus flexibles offre davantage de possibilités de personnalisation tout en maintenant un poids global beaucoup plus léger sur le balcon.
Remplacer un ancien garde-corps de logement peut être une tâche délicate, raison de plus pour tester le prototype de garde corps avant de se lancer dans la démolition du garde corps béton. Le prototypage va permettre de tester plusieurs points du projet.
Avant de commencer à découper l’ancien garde-corps en béton, évaluez attentivement son état et les matériaux utilisés. Assurez-vous de comprendre comment il est fixé au bâtiment et quelles parties doivent être retirées. La position des ferraillages est importante pour la structure du bâtiment, dans certains cas, toute la partie verticale du béton ne peut pas être coupée.
Utilisez la disqueuse ou la scie circulaire pour découper les sections du garde-corps selon les mesures nécessaires pour le retirer complètement. Veillez à découper avec précaution et précision, en suivant les lignes marquées pour éviter d’endommager les structures environnantes.
Une fois que les sections du garde-corps béton sont découpées, retirez-les soigneusement du site de travail pour éviter tout risque de blessure ou de dommage. Veillez à protéger la zone découpée par une finition de peinture ou enduit pour protéger des intempéries. Ne laisser jamais un fer de manière accessible au contact de l’air et des intempéries, c’est un risque de dégradation rapide pour la dalle béton.
Une fois l’ancien garde-corps béton retiré, procédez à l’installation du prototype de garde-corps en suivant les instructions de montage.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec ce processus ou si vous rencontrez des difficultés, il est recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés pour effectuer le travail.
Mise au norme de Garde corps barreaudé
Il est important de remplacer un garde-corps barreaudé non conforme sur un balcon de HLM pour plusieurs raisons. Les HLM sont soumis à des réglementations strictes en matière de sécurité et de conformité aux normes de construction. Un garde-corps non conforme peut entraîner des problèmes de non-conformité réglementaire, exposant les propriétaires ou les gestionnaires de logements sociaux à des sanctions légales ou à des amendes. Un garde-corps non conforme peut représenter un risque pour la sécurité des occupants du logement, en particulier pour les enfants et les personnes âgées. Des barreaux espacés incorrectement ou une structure affaiblie peuvent entraîner des chutes et des accidents graves. A noter aussi l’importance de ne pas avoir d’objet qui tombent accidentellement du 5ème étage, par exemple une canette de boisson aromatisée ou un biberon porté par un enfant. La chute accidentelle d’objet depuis un balcon représente un danger réel pour les occupants de l’immeuble.
Les garde-corps défectueux ou non conformes peuvent également affecter l’esthétique générale du Bâtiment et de son environnement. On trouve dans certaines résidences des balcons affaiblis par du barreaudage en fer complètement rouillé, dont les coulées viennent détériorer l’aspect visuel de la façade. Le remplacement par un garde-corps conforme et esthétique peut contribuer à améliorer l’apparence et la valeur globale du logement.
Les gestionnaires de logements sociaux ont la responsabilité de fournir un environnement sûr et sécurisé pour les résidents. Le maintien de garde-corps conformes fait partie de cette responsabilité et contribue à assurer la sécurité et le bien-être des occupants.
La première étape avant le remplacement complet de la balustrade en fer barreaudé passe par l’installation d’un prototype conforme aux normes de sécurité de garde corps en vigueur.
Les normes de sécurité applicables aux garde-corps de logements sociaux peuvent varier en fonction du pays, France – Belgique – Luxembourg disposent d’appréciation différentes selon les réglementations locales. De manière fondamentale, le garde corps doit respecter au minimum les normes de construction. Les garde-corps doivent être conformes aux normes de construction générales applicables dans la région. Ces normes incluent des critères tels que la solidité, la résistance aux intempéries et la durabilité de la structure.
Attention : La hauteur minimale du garde-corps doit empêcher les chutes accidentelles. Cette hauteur minimale varie selon les réglementations locales, mais elle est généralement d’au moins un mètre ou 100 cm depuis le sol fini pour être conforme à la norme Française garde corps NF 01-013 et aux normes Européennes de balustrades sur balcon privé. Le contrôle de la résistance aux charges statiques et l’essai de la belle mère pour la résistance au choc dynamique font partie intégrante du contrôle préliminaire du garde corps pour les Bureaux de contrôle. Les garde-corps doivent être conçus pour résister à des charges horizontales et verticales importantes afin de garantir qu’ils restent en place en cas de choc ou de pression exercée dessus.
La protection contre la chute des hommes est la première nécessité du garde-corps, il doit respecter un espacement maximal pour empêcher le passage involontaire d’un enfant ou d’un adulte, tout au moins bloquer le passage de la tête, des épaules ou du bassin. Cette mesure est généralement de 10 à 11 centimètres pour éviter le danger qu’un enfant ne passe à travers. Cette ouverture étroite pour éviter la chute d’un enfant n’exclut pas de la perte des objets portés par les enfants sur un balcon. Du jouet au biberon, un enfant de bas âge sera tenté de passer tout objet au travers du barreau pour en expérimenter sa chute. Des petits objets tels que des voitures miniatures ou des poupées peuvent se trouver au pied d’un immeuble après une chute de plusieurs mètres. Pour cette raison, nous privilégions l’utilisation du garde corps Paredam avec une disposition de tôle qui calfeutre tous les vides entre la dalle béton et la lisse inférieure du garde corps. La fermeture complète du garde corps est possible quand la tôle de soubassement descend jusqu’à la rencontre de la dalle, évitant le passage d’un objet plus grand que 10 mm pour la sécurité des résidents.