Balustrade tôle pour balcon
La protection de balcon est une priorité pour assurer la sécurité d’un immeuble. Les balcons ne peuvent pas rester sans protection anti-chute, quel que soit la hauteur de la construction. Dès une hauteur de chute de 1 m ou 100 cm, la norme pour la balustrade impose la mise en œuvre d’une protection. Dès lors, il est nécessaire d’y poser une sécurité périmétrique par une balustrade en tôle pour balcon utile pour éviter le risque de chute, d’autant plus dangereux si le balcon se situe à grande hauteur. Pour une rénovation de façade d’immeuble, il faut également s’assurer de la mise en conformité des anciens garde corps, souvent pas assez haut ou bien avec des barreaux distants de plus de 11 cm.
La balustrade en tôle demeure le rempart le plus souvent utilisé pour résoudre le problème de sécurité. Vous trouverez dans les explications ci-dessous les différents cas d’utilisation des produits à la fois pour les balcons et les terrasses, ainsi que les typologies de Bâtiments pour lesquels les balustrades en tôle sont communément utilisés. Sans grande surprise, tant pour le logement collectif, le HLM ou le logement individuel, le loft, la villa moderne ou l’appartement, la même protection demeure fonctionnelle pour la rambarde de sécurité. De manière naturelle, l’idée de protéger contre le risque de chute induit logiquement qu’il faille éviter le risque d’escalade de ladite barrière de protection. Pour cela, il faut éviter d’avoir une petite remonté en béton devant la balustrade en tôle, un bac de fleur ou une forme de remplissage de balustrade en tôle qui permette d’y poser un pied puis un autre, engendrant ainsi une escalade qui vous devez absolument proscrire pour les enfants en bas âge qui ne saisissent pas le risque, n’y voyant qu’un jeu d’escalade.
Comme chaque projet est différent de nature et par sa conception, il convient alors de composer une balustrade en tôle perforée sur mesure pour s’adapter aux dimensions d’un balcon, à la fois sur sa longueur et sur les angles ou retours. Le garde fou doit se trouver le plus avancé possible du bord extérieur du balcon pour conserver un maximum d’espace vie à l’extérieur. Un ajustement technique doit prendre en considération l’épaisseur de la dalle béton, sa résistance et la position des points d’ancrage pour les chevilles mécaniques sans fragiliser la structure porteuse du béton. Quand il s’agit d’un chantier de rénovation de balcon par une balustrade en tôle, il faut tenir compte de l’âge du Bâtiment et de sa fissuration pour positionner les nouveaux ancrages mécaniques dans la dalle, en évitant les zones de la dalle béton fissurée par les intempéries.
La composition d’une balustrade en tôle sur mesure est d’autant plus importante car chaque balcon sera différent selon la position des points de fixation disponible lors de la rénovation.
Balustrade tôle sur mesure
La balustrade en tôle sert de protection rapprochée contre un risque de chute certain.
Pour ce faire, il est nécessaire qu’elle soit installée de manière résistante sur le balcon, mais à la fois sur la limite extérieure maximale du balcon pour éviter d’y perdre la place, comme nous l’avons évoqué précédemment. La surface d’un balcon fait partie de la zone de plaisir, d’évasion dont dispose un appartement. Certains balcons ont une taille limitée à 4 m², dans certaines grandes villes la surface du balconnet atteint à peine 2 m² par manque de place. La superficie réduite ne remplace pas le plaisir d’ouvrir une porte fenêtre à double vantaux pour se retrouver à l’extérieur et libre de contempler l’animation de la rue. Le sentiment de liberté qu’offre le balcon d’un appartement est irremplaçable, raison pour laquelle certaines annonces immobilières mettent autant d’emphase sur la présence d’un balcon dans leur offre de biens à la vente.
Dans beaucoup de cas, les balcons rentrent dans la définition graphique du bâtiment, uniquement leur présence permet de différencier la façade du Bâtiment. Ils prennent des apparences et des dimensions étonnantes, parfois on découvre des balcons en forme de triangle, trapèze ou avec des arrondis. Ces configurations de balcon nécessitent d’autant plus une balustrade tôle sur mesure pour répondre au mieux au besoin. Pour des raisons de réduction de coûts, les modules de balustrade standard en tôle sont d’abord réalisés sur des formats standards et répétitifs par rapport au gabarit de l’usine, ensuite pour compléter les espaces manquants, nous ajoutons les modules de balcon en tôle sur mesure pour garantir une protection complète, donnant lieu à un balcon optimisé avec les éléments de protection métallique adapté et ajusté aux bonnes dimensions au centimètre près.
En utilisant le configurateur de balustrade en tôle sur mesure, vous pouvez composer de manière très fine la taille de chaque module de balustrade pour coller au plus près à la dimension de votre projet personnel de balcon. Testez son utilisation simplifiée en ligne qui vous donnera des résultats en quelques clics.
Pour les balcons avec une disposition d’un muret, nous complétons la hauteur résiduelle par un remplissage en structure métallique permettant de compléter la hauteur de protection de 1 m au niveau de la main courante. Il s’agit d’une configuration de balustrade adaptable à la hauteur du petit mur en béton.
Balustrade en tôle perforée
Le concept de balustrade en tôle perforée s’utilise de plus en plus couramment en Europe depuis une réglementation contraignante sur le risque de chute et d’escalade. Avec l’harmonisation de la règle sur l’appui précaire par les normes Européennes, la tôle perforée a pris une place importante dans le choix des architectes pour répondre à la fois aux règles de l’Europe, à l’ajustement économique et au besoin esthétique. De manière fondamentale, la balustrade tôle perforée acier galvanisé dispose de meilleures performances environnementales que toutes les autres solutions proposées dans le bâtiment. Une comparaison sur la quantité de CO2 dégagée ou l’énergie consommée permettent à la balustrade en tôle perforée d’arriver loin devant la balustrade en verre ainsi que la balustrade en aluminium. Si la comparaison porte sur l’économie en prix ou en euro, la balustrade en tôle perforée se trouve sur le même pied d’égalité que la balustrade en aluminium ou la balustrade avec du remplissage verre transparent, avec des variations en fonction des gammes et des modèles de chaque industriel. L’application RSE dans le Bâtiment pousse à l’utilisation d’une balustrade en tôle perforée en acier car il est économiquement viable, socialement équitable et écologiquement tolérable par rapport à tous les autres matériaux: béton, aluminium, verre, …
Pose à la française ou poser à l’anglaise ? La balustrade en tôle perforée a pour format standard de 1000 x 1200 mm puis évolue en fonction des besoins du projet en pose à la Française (appelé aussi pose sur dalle béton). La taille minimale de la bande de tôle perforée sera de 40 cm ou 400 mm pour respecter les contraintes d’appui précaire, alors que la taille maximale peut atteindre 150 cm ou 1500 mm en pose à l’anglaise pour répondre aux exigences de couverture de nez de dalle, surtout si la terrasse est recouverte de platelage posé sur plot. Dans certains cas, le remplissage passe en version toute hauteur pour devenir une brise vue qui cache du regard oblique du voisinage.
La balustrade en tôle perforée s’adapte facilement au projet architectural par le choix large de transparence et de motif décoratif, de couleur et de formes, elle s’accorde à tous les styles de façade. Par les multiples propositions de tôle perforée, il est possible de composer de multitudes de combinaisons graphiques en utilisant les motifs de tôles perforées aléatoires ou Tôle perforée effet végétal, avec du thermolaquage de couleur claire ou foncée, ainsi qu’un niveau de passage de lumière ou de regard correspondant au besoin d’intimité sur le balcon. La canisse n’est pas une solution durable pour un balcon. La meilleure solution pour se prémunir du regard des voisins reste la bonne définition du taux de transparence de la tôle perforée en balustrade.
Comment choisir une balustrade ?
La balustrade que vous mettez en œuvre doit répondre au style de la maison. C’est un élément visible distinctement de puis l’extérieur de la maison, parfois à très grande distance. Les balustrades font partie de la signature architecturale du Bâtiment, raison pour laquelle il faut les soigner. A noter que depuis l’intérieur de l’appartement ou de la maison, la balustrade sera le premier objet que vous apercevrez en regardant au travers de votre fenêtre.
Une large gamme de remplissage décoratifs en tôle perforée et panneaux décoratifs en découpe au laser permet de satisfaire toutes les demandes de l’architecture de la maison. Couplé à une palette de couleur large et un taux de transparence varié, cela crée des combinaisons multiples qui vont aider à choisir une balustrade.
Ensuite se posera la question de style: Faut-il fondre la balustrade pour qu’elle soit en symbiose avec le bâtiment, ou faut-il créer un contraste visible pour mieux souligner la façade architecturalement ? A vous de trancher cette question
Evolution historique de la Balustrade antique au Garde corps moderne ?
Depuis le début du chapitre nous évoquons le mot balustrade en parallèle de la terminologie garde corps. Quelle est la différence entre les deux éléments ? Nous pouvons évoquer de manière plus large la différence entre un garde-corps, une balustrade, une rambarde, un garde fou… tous des termes presque synonymes aujourd’hui, mais avec quelques différences tout de même. Plongeons dans l’étymologie des mots pour mieux comprendre. Notez que la terminologie aujourd’hui en France s’adapte selon l’usage: sur une passerelle, on dira qu’il s’agit d’une rambarde, sur un escalier, ce sera une rampe (aussi appelée main-courante), et sur un pont, on parlera de garde-fou, une balustrade ayant une fonction de sécurisation des lieux où elle se trouve est une protection ajourée, laissant filtrer la lumière, comme le cas d’une balustrade installée sur un balcon.
Bien que ces mots soient proches, ils ont en fait des sens assez distincts les uns des autres. Évidemment, ces quatre termes représentent un élément d’architectural visant à protéger et sécuriser un endroit en hauteur avec des nuances structurelles, géométrique ou parfois culturelles.
De manière certaine, que ce soit la rambarde, la balustrade, le garde-corps ou même le garde-fou, il s’agit toujours d’éléments de décoration qui peuvent apportent un véritable cachet à l’intérieur comme à l’extérieur du Bâtiment. La désignation “garde-corps” prends de plus en plus de place dans le lexique architectural en matière de protection et de sécurité de nos jours.
Pour mieux comprendre l’histoire du garde corps, il faut se plonger dans le passé pour trouver les première traces dans les plans et les récits. Un mélange entre la technique de construction de plus en plus performantes qui permettent d’accéder à des étages, la construction navale qui met en œuvre de nouvelles formes de bateaux et l’art de la guerre qui nécessite des protections plus adaptées. Les changements de terminologie apparaissent selon les matériaux utilisés, leur destination, la région d’Europe concernée et la langue pratiquée. Même si la fonction de protection d’une rambarde dès la construction des premiers d’un château fort en bois, cette d’un structure solide surélevée par rapport à la palissade servait de protection antichute du tour de garde, mais aussi des premiers assauts.
Sans chercher à placer un ordre chronologique ni une importance d’un terme, voici l’explication des différents termes autour de la balustrade et du garde corps.
Origine de la rambarde et étymologie
Le terme rambarde désigne l’objet qui a pour but de protéger les individus de potentielles chutes, d’abord sur la passerelle des bateaux. Au XVième siècle, la rambarde était en fait une construction élevée à la proue qui sert de plate-forme aux combattants d’une galère pouvant contenir jusqu’à une trentaine de soldat. Le mot rambarde laisse progressivement la place à garde corps, y compris dans le domaine naval et militaire.
Attention, ne pas confondre le mot rambarde avec le parapet, ce dernier étant toujours un mur plein. Effectivement; le parapet désigne un élément structurel d’un mur dense et plein ayant pour but de protéger les soldats du feu ennemi, donc sa résistance mécanique est le premier critère d’appréciation.
Description de la balustrade et origine
La balustrade est un élément architectural ancien, sans notion de combat ou de mer. Dérivée du mot balustre (petit pilier façonné), la balustrade représente une suite ou une rangée de balustres en enfilade, fixés entre un socle et une tablette, qui lui offre un appui. On retrouve cet élément architectural qui servait d’ornement dans les bâtiments historiques comme les églises, les palais et même les châteaux d’antan. Il serait trop complexe de dater son origine, au Moyen Age certainement autour de la naissance de l’art Roman, apparaissent les premières traces d’architecture voutée utilisant des balustres pleines.
Durant la Renaissance, en plus de sa fonction première : protéger contre la chute, la balustrade deviendra un objet façonné principalement pour son esthétique.
Pour comprendre la forme d’origine de la balustrade, passons par son origine étymologique. Issue de l’italien “balaustro” fleur du grenadier, parce que chaque pilier ressemble, par le renflement de son milieu, à cette fleur.
Origine du garde fou
Le Moyen Age fait apparaitre terme garde fou, dont on trouve difficilement son étymologie : il s’agit soit du matériel utilisé pour sa fabrication : le hêtre ou fou en ancien français ou par sa graphie étant alors gardefol. Le second serait garde-faux, orientié plus sur l’anatomie humaine, le faux du corps désignant le pli du buste à la taille. Au 13ème siècle le garde-faux est un terme vestimentaire, le wardecors désignant une pièce d’armure protégeant le ventre du soldat ou le gardecors, habit du dessus plutôt réservé aux hommes mais que les femmes portaient quelquefois durant les longs voyages. Puis il devient au 19ème siècle un terme de marine désignant une barrière faite de plusieurs rangées de cordages, de lisses ou de barres en fer rondes, servant à protéger le pont, les passerelles ou les mâts d’un navire
Le garde-fou change de sens au 20 ème siècle, définit désormais une barrière située dans des endroits dominants une excavation pour prévenir des risques de chutes. Ce terme continue d’évoluer pour définir une glissière de sécurité longeant les autoroutes ou les routes de montagnes sinueuses.
Histoire et évolution du garde corps
Le garde fou n’a donc aucun lien avec le fou ou la folie décrite par la maladie psychiatrique. Il s’agit bien d’un élément de protection d’origine militaire, qui évolue vers la terminologie garde corps dans plusieurs pays d’Europe. Le garde-corps désignera un terme de marine permettant de protéger le pont d’un bateau ou encore les passerelles et le mât d’un navire, mais trouve sa place aussi dans la construction de Bâtiments civils, il est constitué de poteaux soutenant une main-courante ainsi qu’un remplissage qui remplit la structure. Ces éléments rempli le rôle de protection contre les risques de chute et font du garde-corps un équipement majeur de sécurité. A ce titre, il accompagne différentes installations qui peuvent sécuriser votre intérieur et extérieur. A travers les siècles cet élément a évolué dans sa composition, son architecture et ses normes mais sans jamais perdre son utilité première : éviter la chute accidentelle. Les garde corps sont dorénavant conçues pour empêcher qu’ils ne soient escaladés facilement ou éviter que les enfants se glissent entre les espaces d’une rambarde.
Les différentes fonctions du garde corps
- Le garde-corps fenêtre : protège des chutes lorsque les ouvertures des fenêtres sont en hauteur, mais permet aussi de profiter sans danger, de la vue en se penchant sur l’appui de fenêtre d’un appartement ;
- Le garde-corps terrasse : délimite les terrasses conçues en hauteur, a une fonction de sécurisation pour être paisible sur sa terrasse sans se préoccuper du risque de chute des objets, attention le garde corps est nécessaire à partir d’un dénivelé de 1 mètre ;
- Le garde-corps balcon : il sert de barrière de sécurité afin d’éviter une chute accidentelle depuis la hauteur du balcon;
- Le garde-corps escalier : à l’intérieur, comme à l’extérieur, il délimite les volées d’escalier, sert de guide lors de la montée et descente, réduit le risque de chute, principalement au niveau du palier ;
- Le garde-corps mezzanine : équipement obligatoire l’espace en hauteur pour éliminer le risque de chute ;
- Le garde-corps de piscine : obligatoire depuis quelques années, il sert en tant que barrière de protection pour éviter la noyade.
Nous constatons une forte l’évolution du garde corps les vingt dernières années. Dans les pays d’Europe, l’interprétation de cette protection change, en Belgique on préfèrera parler le balustrade proche du mot flamand “Baluster” pour indiquer tout type de garde corps. Le terme garde fou est aussi utilisé en Wallonie et Bruxelles.
Au Luxembourg et en Suisse, le terme garde corps est plus généralisé par rapport aux autres hyponymes. La traduction anglaise change le sens, conserve en partie “Balustrade”, mais s’oriente plus vers Safety guard, guard, guardrail, hanrail, pour être généralisé par le mot “Railings” que l’on retrouve dans la majorité des pays anglosaxon pour désigner la fonction garde corps dans la construction et l’architecture.